Aux Anciens

AUX ANCIENS

Hommage à Jean-Claude Gamarra dit Gamacho

Que nous as tu fait JC ? Toi, le Caouec authentique, on te croyait indestructible. Hélas, la maladie s’est manifestée brutalement, sans prévenir et t’a arraché à ton entourage, incrédule et stupéfait.


Plus connu sous le surnom de Gamacho que pour ton vrai patronyme, on te sait Caouec  de naissance, fils d’une lignée blagnacaise de la rue Carrière.


Après une scolarité à l’école des garçons à Blagnac puis au lycée Déodat de Séverac, une activité musicale au sein de la fanfare dans laquelle tu jouais de la trompette, une corde à ton arc dont tu nous as d’ailleurs  peu gratifiés, est venu le temps de la Marine pendant ton service militaire dont tu garderas un bon souvenir. Il paraît même qu’à cette époque là tu t’étais essayé à l’haltérophilie mais était ce bien sérieux ?


Est venue ensuite l’entrée dans la vie active que tu passeras entièrement dans le domaine de la distribution alimentaire, Te voilà employé par l’enseigne Escale qui deviendra Euromarché, dans le quartier Purpan. Tes qualités professionnelles te conduiront à occuper un poste de responsable à Carrefour Portet au rayon vins et spiritueux, un domaine vraiment récurrent pour toi en fait, jusqu’à la fin de ton activité pour une retraite bien méritée, entamée il y a 12  années.


Dès l’adolescence tu as cultivé une qualité unanimement reconnue chez toi, la fidélité en amitié. Les contacts noués très tôt se sont poursuivis tout au long de ton existence tout comme ceux que tu as su établir au fil du temps, principalement grâce au rugby.


Car voilà la passion de ta vie. Tu as traversé les générations de Caouecs d’abord en tant que joueur, dès ton plus jeune âge jusqu’à un âge disons mûr, puis comme dirigeant. Toujours présent, serviteur indéfectible du BSC tu es demeuré ensuite un supporter qui comptait, présent dans les bons comme les moins bons moments. L’amicale des Anciens Caouecs deviendra rapidement pour toi une famille où tu étais vraiment chez toi, entouré de tes frères de coeur . Tu en fus même le président de 1999 à 2001.


Tu te disais impartial dans tes analyses, mais tu étais blagnacais avant tout. Les habitués des repas du vendredi soir peuvent témoigner de ta verve oratoire, tantôt pour encenser tel ou tel mais aussi pour remettre l’église au centre du village quand tu l’estimais nécessaire.


Tu aimais la vie et tu la passais beaucoup avec ceux qui partageaient ta passion.


Que de repas de fête, d’anniversaire, tout prétexte était l’occasion de passer des moments de convivialité, d’amitié. Le rassemblement que tu avais organisé pour tes 70 ans fut exemplaire à cet égard.


Quelles belles escapades tarnaises, gersoises, irlandaises et j’en passe avons nous effectué pendant ces belles années.


Aujourd’hui est venu le moment douloureux de se séparer, bien trop tôt hélas. Tu vas retrouver René et Marie Jeanne, tes chers parents qui ont choyé leur fils unique pendant toute une vie passée auprès d’eux. Ils seront ravis de te revoir.


Tu risques de croiser aussi tous ceux du BSC et les proches qui nous ont quitté ces derniers temps. Dis leur combien nous pensons à eux.


Jean Claude, tes amis réunis ce soir autour de toi ne pourront jamais oublier l’homme à la droiture parfaite que tu as toujours été, l’ami éternel.


« On perd tout quand on perd un ami fidèle » a dit Pierre Corneille.


Nous ne t’oublierons pas et ferons vivre ad vitam aeternam cet esprit qui va tant nous manquer.


Je terminerai par cette citation du philosophe Epicure :

« l’amitié s’impose comme une composante essentielle de la vie bonne. Elle est un bien périssable puisque l’ami est mortel, mais l’effet bienfaisant de son souvenir nous accompagne après sa mort. »


Adieu Jean Claude, on t’aime.

AU NOM DE L’AMITIE

Tu te reconnaîtras
Ces mots sont pour toi
Tel un jeune garçon
Je ressens ces émotions.

Tu te reconnaîtras
Ces mots sont pour toi
Tel un jeune garçon
Je ressens ces émotions.

Je vibre de tes joies
Mon cœur est en émoi
Je pleure de tes peines
Je m’ouvre Tes veines.

Nous avons nos mots
Complicité au plus haut niveau
Nous avons nos actions
A l’excès, c’est si bon.

Nous avons nos rires
Et même nos fous rires
Notre amitié à nous
C’est d’être tout.

C’est de s’accepter
Comme l’on est
C’est respecter
Toutes nos idées

C’est être là
Toujours
C’est croire en Toi
Toujours

L’amitié c’est lui c’est elle
Pour la vie, fidèles
Avec qui je partage
Mes peurs, mes rages
Vous qui me connaissez
Vous qui vous reconnaîtrez
Vous et moi on s’est choisi
Et si on est ici
C’est parce qu’on se ressemble
C’est parce que l’on tremble
Sur les mêmes valeurs
Sur les mêmes douceurs
Sur les mêmes douleurs.


Les CAOUECS qui t'aiment.

HOMMAGE A YVAN et JACQUES

Au mois de juillet, à une semaine d’intervalle, nous avons perdu 2 êtres chers à nos cœurs, Jacques CARLES et Yvan DUFOUR.


Hasard ou destin de la vie ??


De toute évidence ces 2 là faisaient la paire, d’AS de cœur bien sûr !!

Passionnés tous deux par le rugby, l’union d’Alberte et d’Yvan n’a fait que sceller

définitivement cette complicité et cette amitié profonde.


Il y a des personnes qui marquent la vie d’un village, la vie d’un club.

Ces grands hommes qui écrivent les grandes histoires.

Ces personnages qui impressionnent par leur charisme, leur verbe et leur gentillesse.

La trempe de ceux qui font la grandeur autour d’eux.

Deux être lumineux, branché à la vie. Généreux dans tous les sens du terme.

A l’excès c’est si bon !!

Tout les deux passés par l’école des sports de Blagnac puis junior et senior. Ils ont

connus des parcours rugbystiques différents mais prestigieux, Jacques au Stade

Toulousain à Graulhet. Yvan au grand Mazamet de Lucien MIAS et à l’OT XIII des

Georges ALLIERES et Papillon LACAZE.


Jacques ancien n° 9 et Yvan ancien n° 8, le BSCR récupérait au début des années 80 un axe président/entraineur qui allait faire bouger les lignes pendant quelques décennies.

Titres et montés ont agrémentés leur parcours exceptionnel jusqu’à l’élite du rugby Français en 89 et 90.

Soutenu par un certain Jacques PUIG, ils ont œuvrés, aux fondations, à l’évolution et à l’éthique du club. Cet héritage aujourd’hui est cultivé avec amour et bienveillance par Benoît, Patrick et Christophe épaulé par Joseph. Vous pouvez être rassurés Messieurs.


Complémentaires, complices voir coquins. Les joueurs qu’ils choisissaient devaient certes être de bons joueurs mais devaient aussi posséder de grandes qualités humaines et festives ». L’un ne pouvait pas aller sans l’autre…


Merci de nous avoir fait confiance et de nous avoir accompagnés.


Il y aurait tant de choses à dire et à écrire sur vous.

Chaque membre de cette assemblée a, j’en suis sûr en mémoire, un souvenir, un moment privilégié, une discussion engagée, un repas arrosé, un apéritif improvisé, une partie de cartes endiablée.

Ou tout simplement un mot, un regard, un sourire, un rire.

En présence des «Caouecs», des champions de France 83 et 2001, du père Gérard et de leurs familles que nous embrassons affectueusement, je voulais partager avec vous cet écrit de Jean d’Ormesson :  » il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants « .


Adieu Jacques, Adishatz Yvan.